À la une de l'Antivol

Publication de L’Antivol-papier n° 17, janvier-mars 2025

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le nouveau numéro de L’Antivol-papier, correspondant au premier trimestre 2025, vient de paraître. Il est toujours gratuit et contient des articles qui, nous l’espérons, vous intéresseront autant que les précédents.

« Pas d’enfant à la rue »

Le mardi 28 mars 2023, à l’école Michelet de Tours, est actée la création d’un collectif constitué d’enseignant.e.s et de parents d’élèves des établissements scolaires du quartier Sanitas (Claude Bernard, Diderot, Kleiber, Marie Curie, Michelet). Alerté.e.s par des situations de plus en plus fréquentes et récurrentes de familles, dont les enfants sont scolarisés dans l’une des écoles susmentionnées, laissées sans solution d’hébergement, enseignant.e.s et parents souhaitent se mobiliser. Ils et elles ne peuvent en effet plus tolérer que des enfants soient à la rue, faute de places d’hébergement d’urgence suffisantes. En l’espace de quelques mois, ces situations se sont accrues et concernent chaque semaine plusieurs enfants qui dorment parfois une ou plusieurs nuits dehors (gare, urgences d’hôpital, porche, etc.), ce qui les expose à une très forte insécurité.

Collectif

Le mardi 28 mars 2023, à l’école Michelet de Tours, est actée la création d’un collectif constitué d’enseignant.e.s et de parents d’élèves des établissements scolaires du quartier Sanitas (Claude Bernard, Diderot, Kleiber, Marie Curie, Michelet).

Alerté.e.s par des situations de plus en plus fréquentes et récurrentes de familles, dont les enfants sont scolarisés dans l’une des écoles susmentionnées, laissées sans solution d’hébergement, enseignant.e.s et parents souhaitent se mobiliser. Ils et elles ne peuvent en effet plus tolérer que des enfants soient à la rue, faute de places d’hébergement d’urgence suffisantes. En l’espace de quelques mois, ces situations se sont accrues et concernent chaque semaine plusieurs enfants qui dorment parfois une ou plusieurs nuits dehors (gare, urgences d’hôpital, porche, etc.), ce qui les expose à une très forte insécurité.

Cette situation n’est pas acceptable. Elle est contraire aux droits garantis par la Convention internationale des droits de l’enfant et ne permet pas d’offrir à ces enfants de bonnes conditions d’apprentissage alors même que leur scolarité est rendue obligatoire par la loi. Le personnel des établissements, qui constate l’état d’épuisement de ces enfants et de leurs familles, est démuni. Ce problème s’ajoute en outre aux autres difficultés auxquelles les écoles des « quartiers prioritaires » de Tours font face : précarité des familles, proportion importante d’élèves allophones, etc. Les parents partagent avec le personnel un sentiment d’impuissance face à cette situation, ainsi qu’une profonde tristesse, et tentent de soutenir ce dernier dans les démarches qu’il entreprend, chaque semaine, pour sécuriser les nuits de ces enfants (appels répétés au 115, courrier au Préfet, hébergement ponctuel).

Le collectif « Pas d’enfant à la rue » se mobilisera jusqu’à ce que nos institutions s’engagent à garantir un hébergement d’urgence à tous les enfants scolarisés dans la ville de Tours (réquisition de logements vacants ou ouverture de locaux publics par exemple). Au prochain cas de refus d’accueil d’urgence d’une famille dont un ou plusieurs enfants seraient scolarisés dans une école du quartier Sanitas, le collectif envisage d’occuper l’une de ces écoles – dernier refuge pour ces familles qui y seraient alors accueillies – et d’aller manifester devant la Préfecture en faveur des droits de l’enfant et de la dignité humaine. En attendant, le collectif s’est engagé à procéder au recensement des cas d’enfants à la rue dans les écoles qu’il représente. Il rendra cette information publique, par voie d’affiche à l’entrée des établissements, en faisant circuler une pétition et en alertant les médias.

Le 28 mars 2023, école élémentaire Michelet, Tours
Le collectif « Pas d’enfant à la rue »
collectif.pas.d.enfant.a.la.rue@gmail.com

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