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À la une de l'Antivol
Allô la Tour ? Allô la Tour ? La mairie de Tours ne répond plus…
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Depuis de longs mois, la majorité municipale, s’affranchissant des règles du droit d’interpellation citoyenne qu’elle a mis en place en 2020, ne répond plus aux questions de L’Antivol. On l’interroge régulièrement en prenant soin de respecter la procédure (envoi du formulaire au moins 15 jours avant la date du conseil, etc.), on ne rechigne pas aux relances d’usage, toujours courtoises, mais rien n’y fait. La mairie est devenue désespérement muette à nos interrogations et, comme ce qui arrive à l’un arrive souvent à l’autre, il se pourrait bien que d’autres collectifs ou citoyens aient eu à connaître le même traitement.
« Dites-lui pourquoi maman a honte de vous ! »
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Fairme
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Par Le Postillon
Dans sa rubrique « La noix connectée », la rédaction du Postillon épingle régulièrement les start-uppers et autres apprentis sorciers du délire numérisé. On en lira ci-dessous une illustration, laitière, ô combien absurde...
Les leurres postmodernes contre la réalité sociale des femmes
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Par Vanina
Publié en 2023 aux éditions Acratie, l’ouvrage de Vanina met les pieds dans le plat à propos des théories « queer » et intersectionnelles en vogue dans les milieux militants aussi bien que dans les politiques néolibérales relatives aux « minorités » de genre. L’autrice, actrice de longue date de la lutte féministe matérialiste et antipatriarcale, propose une analyse critique des théories postmodernes qui se déploient depuis les années 1980. En promouvant les libertés individuelles au détriment de la lutte des classes, le sociétal plutôt que le social, l’identitaire plus que le collectif, ces théories tendent à invisibiliser – et même à marchandiser – les femmes et leurs réalités sociales. On lira ci-dessous un extrait de ce livre documenté, argumenté et courageux qui devrait donner à réfléchir à tout un chacun.e, militant.e ou non…
Quand l’abeille disparaîtra
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Par Laurent Guibert
Tout le monde connaît cette phrase… vraisemblablement apocryphe.
Tout le monde connaît aujourd’hui les problèmes que rencontre apis mellifera dite abeille mellifère : insecticides, fongicides, herbicides, varroases (acariens qui sucent l’hémolymphe des abeilles), frelons asiatiques, monoculture, urbanisation galopante, jardins-cimetières…
Les Brèves du Satirique, avril 2024
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Par Le Satirique
L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 22ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.
Non au projet Biosyl
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Le 31 octobre dernier, plus de 200 personnes se sont retrouvées dans la grande salle de la mairie de Guéret (23) pour débattre d’un projet d’industrialisation de la forêt en terre limousine, le projet Biosyl Creuse. Comme une consultation était organisée jusqu’au 13 novembre sur le site de la préfecture, un certain nombre d’amis de l’Antivol, de la Creuse et de la Forêt réunis ont voulu y participer. Quelques exemples de courriels :
« Une époque apocalyptique, mais pas vraiment unique »
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Matthieu Amiech
Dans son dernier ouvrage, intitulé « L’Industrie du complotisme » et sous-titré « Réseaux sociaux, mensonges d’État et destruction du vivant », Matthieu Amiech nous offre une large et féconde réflexion sur le moment où nous nous trouvons. En voici un extrait qui, souhaitons-le, incitera chacun à poursuivre la lecture…
Une faim moderne
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Robert Linhart
On a beaucoup reparlé ces temps-ci de Robert Linhart, à l’occasion de l’adaptation cinématographique (intéressante mais discutable…) de son opus majeur L’Établi, publié en 1978 aux Éditions de Minuit. Moins connu, Le Sucre et la Faim, sorti deux ans plus tard chez le même éditeur et sous-titré « Enquête dans les régions sucrières du nord-est brésilien » mérite, autant que L’Établi, lecture. On y trouvera, intitulé « Une faim moderne », le passage reproduit ci-dessous. Intelligence, acuité d’écriture et d’analyse s’y conjuguent pour nous donner à comprendre ce qui, ici ou ailleurs, n’a jamais cessé d’être…
De l’eau, pas des puces !
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Collectif StopMicro
À Grenoble, le combat pour l’eau et contre la numérisation de la vie font désormais cause commune. Grâce aux travaux de Pièces et Main d’œuvre, aux articles du journal Le Postillon et aux efforts conjoints de bien d’autres révoltés locaux, un collectif d’habitants, « STopMicro », a vu le jour fin 2022. Il entend s’opposer au pillage de l’eau par des entreprises telles que STMicroelectronics et a tenu au printemps 2023 une première action d’envergure. On lira ci-dessous l’essentiel de leur appel à la sagesse et à mobilisation :
Balance ton smartphone ! Pour le climat, pour la liberté, pour la dignité de tous les êtres vivants…
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Écran total Occitanie
Il est bien peu probable – pour ne pas dire impossible – que l’appel ici lancé soit suivi de l’effet concret recherché. « Balancer mon smartphone, non mais !? ». Et pourtant l’argumentaire s’avère sacrément convaincant…
Même les vieux n'en veulent pas
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Daniel Daniel
Ami et contributeur régulier de L’Antivol, Daniel Daniel nous offre ici un sonnet sur la réforme des retraites. Bien vu et bien senti…
« Pas d’enfant à la rue »
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Les Brèves du Satirique, février 2023
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Par Le Satirique
L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 16ème série de « brèves », drôles et incisives, toutes consacrées à la question des retraites. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.
Un statut nommé désir
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Nicolas Castel et Bernard Friot
Publié dans le numéro de janvier 2020 du Monde diplomatique, alors que le fondé de pouvoir du capital Emmanuel Macron espérait encore faire passer sa retraite à points, cet article mettait en avant un tout autre projet, fruit d’une réflexion sur l’histoire des pensions et d’une volonté de dessiner un avenir libéré des règles oppressives du capitalisme. De cette « utopie concrète », destinée à « sortir de la défaite des trente dernières années », il serait bon que les contestataires, qu’ils officient dans des partis, des syndicats ou des associations, résolument s’inspirent…
Sur « La bataille de la Sécu. Une histoire du système de santé », de Nicolas Da Silva (La fabrique éditions, 2022).
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Par Christophe Meignat
En se plongeant dans l’histoire tumultueuse de l’aspiration à la santé pour tous depuis le XVIIIe, l’auteur met en évidence le clivage entre démocratie et représentation, entre ce qu’il nomme la Sociale et l’État social.
Il montre d’abord le lent processus de sécularisation du soin et la résistance de l’Eglise à abandonner ce secteur où s’exprime largement l’idéologie de la charité au cours du XIXe et même loin à l’intérieur du XXe. Puis, il décrit la naissance de la Mutualité au moment de l’entrée dans la société moderne et comment celle-ci est finalement largement intégrée soit à l’œuvre charitable de l’Eglise, soit aux politiques de l’État social qui cherche à vider le mutualisme de son contenu révolutionnaire, en particulier sous le Second Empire. Pris en étau entre le mutualisme chrétien, le contrôle étatique et la montée en puissance du secteur des assurances privées, le mutualisme des ouvriers s’affaiblit tout au long du siècle.
La Grande Guerre marque une rupture majeure puisque selon l’auteur, c’est la Guerre Totale qui donne naissance à l’État social, par lequel s’opère l’absorption de l’enjeu de santé au sein des politiques gouvernementales et prend donc essor une bureaucratie de la santé qui impose un première grande série de lois sociales entre 1928 et 1930. Néanmoins, les aspirations à la Sociale, c’est-à-dire à une administration par les ouvriers eux-mêmes des organismes de santé, ne disparaissent pas. Au contraire, elles sont renforcées par la résistance des mutualistes indépendants jusqu’en 14 et surtout par l’épisode court mais déterminant de la Commune (1871) qui envisage un forte politique de santé.
Finalement, le rapport de force bascule à nouveau en faveur du monde ouvrier au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque le Parti communiste et le monde ouvrier, en particulier la CGT, parviennent à imposer une Sécurité Sociale gérée par les intéressés eux-mêmes. La résistance acharnée des milieux mutualistes (CFTC en tête), politiques (socialistes, MRP, Gaullistes) et des assurances privées limite les ambitions d’autonomie ouvrière, mais ne parvient pas l’empêcher. L’auteur insiste particulièrement sur ce point : les luttes de classe très vives, qui révèlent l’enjeu majeur de la gestion des financements, la question de la solidarité entre les différentes caisses d’assurances ou la représentation des cotisants au sein du système. Le passage très technique décrivant la mise en place ex nihilo d’une véritable organisation de gestion de la santé non étatisée est particulièrement intéressant et porteur de leçons lorsqu’on voit comment les ouvriers, les élus syndiqués de 1947 inventent véritablement en quelques mois tous les outils nécessaires à la réalisation du grand œuvre.
Cependant, par toute une série de manœuvres détaillées dans l’ouvrage et plutôt bien expliquées, l’État parvient à partir des années 60 à reprendre largement le contrôle sur le système social au nom de l'efficacité et de la lutte contre la fraude (déjà !). Puis, les années 80-90, où triomphent les politiques néo-libérales, marquent la fin du rêve de la Sociale.
Enfin, la dernière partie de l’ouvrage tire les enseignements des politiques de santé en relation avec la crise COVID. C’est la partie la plus attendue de l’ouvrage qui n’apporte pas grand chose de plus que ce que nous connaissions déjà, en tout cas pour ceux qui dénonçaient depuis des années les réformes visant à industrialiser, financiariser l’hôpital. Mais le travail de Nicolas Da Silva est néanmoins très intéressant sur la collusion entre les élites politiques et les élites économiques ou bien encore la lente dégradation des conditions de travail du monde hospitalier.
En résumé, et comme disait l’autre (en l’occurrence André Bergeron fondateur du syndicat FO auquel l’auteur fait plusieurs allusions pour son rôle ambigu voire carrément antisocial), voilà du « grain à moudre » pour tout ceux qui ne perdent pas l’espoir de construire un société plus autonome de l’État et des logiques capitalistes.
Gestion publique ou privée de l’eau ? Lettre ouverte à Monsieur le Président et aux conseillers communautaires de Tours-Métropole Val-de-Loire
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Par l’association Eau-Touraine
Tours, le 9 décembre 2022
Nous prenons acte de l’échéance unique de fin de l’ensemble des DSP en 2028 (sauf Joué-lès-Tours).
Nous regrettons vivement ce choix de Délégation de Service Public qui ne correspond pas :
- à l’intérêt des usagers,
- à la nécessité de cohérence de gestion sur le territoire de la Métropole, compte-tenu de la fourniture majoritaire d’eau par la Régie de Tours qui alimente les réseaux de communes périphériques.
Nous constatons une rupture d’égalité de traitement entre tous les citoyens dans le domaine vital de la gestion de l’eau potable générée par la co-existence :
- d’une grande Régie (Tours, Saint-Avertin, Saint-Pierre-des-Corps, Saint-Cyr-sur-Loire, La Membrolle-sur-Choisille),
- de DSP comportant des clauses diverses, sur le même territoire.
Nous regrettons que la fin de plusieurs contrats n’ait pas pu permettre l’intégration de ces communes dans la Régie existante qui alimente plus de 60% des habitants en eau potable de bonne qualité.
Depuis 6 ans (date de prise de la compétence de l’eau en janvier 2017), la Métropole a eu le temps de la réflexion sur ce sujet et nous sommes surpris que 6 années supplémentaires soient de nouveau nécessaires.
Eau-Touraine a pourtant alerté de façon permanente sur cette nécessité.
Nous nous interrogeons sur l'orientation de la politique de l’eau dans la métropole :
Vers une Régie publique regroupant toutes les communes ? Ou vers une emprise renforcée du privé menaçant à terme l’existence de la Régie actuelle?
C'est pourquoi l’association Eau-Touraine demande au Président et aux élus de TMVL :
D’engager dès maintenant la réflexion pour la mise en place d’une gestion de l’eau et de l’assainissement de toutes les communes de la Métropole dans la Régie existante au 1er janvier 2029 et de prévoir les moyens humains, techniques et financiers pour y parvenir.
Pour télécharger la lettre au format pdf
Pour aller plus loin, entrer en contact avec l’association, etc. :
https://www.eau-touraine.fr/
eau-touraine@laposte.net
Numérique, pompe à fric. Pourquoi nous refusons « Mon espace santé » et les autres formes d’identité numérique
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Par le groupe Écran total Occitanie
Il y a peu, nous avons reçu ce texte où sont synthétisées toutes les raisons, sanitaires ou extra-sanitaires, pour lesquelles il faut refuser l’Espace numérique de santé. On trouvera à la suite les modalités pratiques pour empêcher la création de cet espace ou obtenir sa fermeture.
Moi, journaliste fantôme au service des lobbies…
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Julien Fomenta Rosat
Payé un peu, puis un peu plus, puis encore mieux, Julien Fomenta Rosat a produit durant une demi-douzaine d’années près de 600 articles que lui commandait une agence de presse – en réalité de désinformation –, pourvoyeuse de «contenus » pour des sites spécialisés, alternatifs ou des blogs de médias reconnus. Jusqu’à ce 23 mai 2021 où proposition lui est faite d’un papier «dézinguant » François Ruffin. Ce sera la commande de trop, qui le décidera, après une ultime péripétie, à prendre enfin congé de ce journalisme d’imposture et à nous en divulguer les voies et procédés de fabrication. Un témoignage vif et édifiant, publié en mai dernier dans Fakir, sur la machine à «vérimensonge » des pouvoirs à propos duquel les médias dominants et leurs fact-checkers sont naturellement restés bien silencieux…
Vercors Xperience©, la nature et au-delà
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Par Tom 2.0
Face à l’afflux de randonneurs sur le plateau du Vercors, les élus ont inauguré ce dimanche Vercors Xperience©. Réservation en ligne, accès au plateau par QR code, cette application est plus qu’un outil de régulation du trafic piéton, elle offre une nouvelle expérience nature, entre science participative, jeux pédagogiques et carte de « Crédit écologique ». Nous y étions et nous confirmons : Vercors Xperience© est déjà un succès.