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Reconnaître la Palestine n’arrêtera pas le génocide à Gaza, les sanctions contre Israël le feront
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L’auteur, journaliste et écrivain israélien, membre de la direction du quotidien Haaretz, n’est pas homme à s’en laisser conter ni à mâcher ses mots. Il le prouve une nouvelle fois avec cet article publié le 3 août 2025.
Les Brèves du Satirique, septembre 2025
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L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 29ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.
Quatre chants d’un monde sans guerre
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Les Brèves du Satirique, mars 2025
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L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 27ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.
La Révolution d’abord et toujours !
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Tout le monde en a parlé
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Par Pierre Rimbert et Le Monde diplomatique

Nous reprenons ici un article de Pierre Rimbert, paru dans Le Monde diplomatique de septembre 2024. Il y résumait avec brio « comment on nous parle » ou… pas ! Au temps des JO et depuis tant et tant de temps… Mais quand donc cessera-t-on de remettre à demain la mère des batailles : celle contre les médias dominants ?
Les Maîtres-philanthropes de notre Mouvement climat
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Par Tomjo
Le « Non » de Organisations Non Gouvernementales n’est-il pas bien souvent fallacieux ? Nombre d’associations pour le climat ne sont-elles pas sous influence de leurs financeurs capitalistes ? Quelle place, quel sens (ou non sens) occupe, dans l’histoire de l’écologie, le mouvement climat ? Voilà quelques-unes de questions, cruciales, qu’aborde cet article de Tomjo, du blog Chez Renart, dont on appréciera autant la qualité documentaire que l’aisance de style ou d’analyse. Il devrait donc en déniaiser plus d’un, tant la naïveté en la matière est si commune, si désarmante. On se précipitera donc à le faire connaître…
« Ce que l’intelligence artificielle ne peut pas faire »
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Par Jacques Luzi

Sur « Quand commence le capitalisme ? » de Jérôme Baschet (Crise & Critique, Albi, 2024)
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Par Christophe Meignat
Le livre que vient de publier l’historien médiéviste Jérôme Baschet, sous le titre Quand commence le capitalisme ?, aux éditions Crise & Critique (1) constitue une importante mise au point sur un sujet certes rebattu depuis Polanyi, Braudel ou Wallerstein, mais qui demeure un enjeu majeur pour tous ceux qui veulent penser un après-capitalisme ou la possibilité même de penser un post-capitalisme.
L’ouvrage est construit autour de trois questions simples formant trois chapitres : quand est né le capitalisme (chap. 1) ? Comment est-il né (chap. 2) ? Qu’est-il finalement (chap. 3) ? Ces questions, ainsi qu’on peut le deviner, sont à la fois d’une grande simplicité tout en étant riches de pistes, de chemins de traverse, de sous-questionnements… Par exemple, la question du « quand » rencontre celle, classique, du destin européen et de la comparaison avec d’autres grands ensembles culturels comme la Chine, question posée par le fameux ouvrage d’histoire économique de Kenneth Pomeranz récemment republié sous le (nouveau) titre Une grande divergence, (Albin Michel, 2021). À la faveur des ces sous-questionnements, on croise donc tout ce que la science historique et l’économie politique ont pu produire de plus fécond dans l’analyse du phénomène capitaliste.
À commencer par Marx bien évidemment dont Baschet reprend les mises en garde contre la confusion entre formes du capital (intérêt, commerce qui sont des activités du capital) et capitalisme (capital se réalisant dans la production et engendrant une nouvelle forme de société). Ces éléments classiques permettent de poser les bases d’une analyse solide du capitalisme comme forme construite nouvelle de la société et de retrouver les thèses de l’ouvrage fameux de Karl Polanyi La grande transformation, publié en 1944. Dans cet ouvrage, l’économiste et historien d’origine hongroise met en évidence la transformation majeure des sociétés européennes qu’il date de la fin du XVIIIème c’est-à-dire de l’émergence d’un monde dans lequel l’économie impose ses normes à l’ensemble de la société, ce qu’il nomme le « désencastrement ». La première question, le quand du chapitre 1 reçoit donc une réponse classique qui est celle de Polanyi, contre les thèses défendues par certains auteurs (2) développant l’idée classique de la naturalisation du capitalisme : les Phéniciens auraient été capitalistes ! Ou bien celle de l’école de Immanuel Wallerstein (3) qui place la transition du féodalisme au capitalisme au moment des Grandes Découvertes, c’est-à-dire à la fin du XVème. Ces erreurs conceptuelles : la confusion entre marché, instruments financiers ou commerce et capitalisme, qu’elles soient de nature idéologique ou bien par manque de maîtrise de l’histoire, ont de graves répercussions sur la possibilité de penser des alternatives et font le jeu des libéraux qui cherchent depuis les Lumières à naturaliser le capitalisme en le fusionnant avec les concepts de marché, profit…
C’est donc un grand mérite de ce livre de replacer au centre des débats des questions qui peuvent paraître trop techniques ou simples querelles d’intellectuels et d’en mettre les enjeux à la portée de tous.
Le second grand mérite du livre de Baschet repose sur sa vision de médiéviste, spécialiste de la féodalité, mais aussi sur l’originalité de sa position de chercheur situé entre deux mondes (4) qu’il relie et dont il relie les histoires : l’Europe féodale et l’Amérique coloniale. Il permet aux lecteurs d’accéder aux débats majeurs entre les historiens spécialistes de la société féodale (5) pour rejoindre finalement la thèse classique mais iconoclaste en son temps de Jacques Le Goff sur le long Moyen Âge, une période dynamique s’étendant sur près de 1400 ans entre le Vème et le XIXème dont les évolutions majeures seraient au coeur de l’émergence du capitalisme à la fin des Lumières.
Mais l’apport principal de cet ouvrage, le plus original sans aucun doute, provient du noyau même du travail de Jérôme Baschet en tant que médiéviste : les structures de domination qu’il nomme « système féodo-ecclésial ». En effet, selon lui, on a trop négligé dans la transition vers le capitalisme les structures construites par l’Église, notamment l’universalisme qui est au cœur des conquêtes coloniales du XVIème et donc de l’expansion européenne. Mais aussi ce qu’il décrit à partir de Philippe Descola comme le passage de l’analogique au naturalisme, c’est-à-dire l’instauration d’un nouveau rapport au monde dans lequel la Nature désormais subjuguée par l’Homme n’est plus qu’un objet de connaissance scientifique ainsi qu’une réserve de ressources à exploiter. Cette nouvelle ontologie naturaliste serait propre à l’Occident chrétien. Baschet plaide donc pour un programme de recherches axé sur les singularités des conceptions analogiques chrétiennes de l’époque médiévale dont il fournit quelques exemples tout à fait fascinants (par exemple sur la conception de la personne dont il est un spécialiste et sa préfiguration de l’individu au sens libéral de Locke) et qui auraient rendu possible la transition vers cette nouvelle ontologie naturaliste à partir du XVIIème.
Au total, il faut donc lire Jérôme Baschet. C’est un bon moyen d’entrer dans les débats parfois complexes autour des questions-clés pour notre avenir (la possibilité de dépasser le capitalisme) comme pour notre passé (la singularité de la trajectoire occidentale). C’est aussi une manière très accessible, dans une langue qui se refuse à toute tentation jargonnante, d’entrer dans l’univers de bien des auteurs parmi les plus novateurs comme les théoriciens de la valeur (Kurz), les médiévistes comme Guerreau ou Baschet lui-même, enfin les classiques à redécouvrir comme Polanyi ou Le Goff.
Notes
- Éditeur albigeois spécialisé dans les ouvrages des théoriciens de la valeur (des marxiens comme Robert Kurz, Anselm Jappe, Ernst Lohoff).
- Par exemple des économistes libéraux, voir l’ouvrage collectif dirigé par Philippe Beaujard, Laurent Berger et Philippe Norel, Histoire globale, mondialisations et capitalisme, La Découverte, 2009.
- Courant dit de l’analyse des système-monde dont Immanuel Wallerstein est le principal représentant (voir notamment Comprendre le monde. Introduction à l’analyse des système-monde, La Découverte, 2006.)
- Il est également professeur à l’Université autonome du Chiapas au Mexique et spécialiste du mouvement zapatiste auquel il a consacré un ouvrage : La rébellion zapatiste, Denoël, 2002.
- Il cite en particulier Rodney Hilton, Jason W. Moore ou bien encore Alain Guerreau.
Lire aussi de Christophe Meignat https://www.lantivol.com/2022/12/sur-la-bataille-de-la-secu-une-histoire.html
Les Brèves du Satirique, juin 2024
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Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 23ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.
L’Apocalypse selon Nolanheimer
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Par Thomas Jodarewski
Le film Oppenheimer a connu un succès planétaire, engrangé des recettes phénoménales, reçu des récompenses à foison, disposé de maintes critiques dégoulinantes d’éloges. Mais par bonheur, mi-septembre 2023 soit à peine deux mois après la sortie en salles, Thomas Jodarewski du blog Chez Renart avait fait le boulot : expliquer l’essentiel qui, comme à l’ordinaire, avait échappé aux médias dominants et nucléarisés. Et par conséquent à la majorité des spectateurs et de l’opinion. Ce travail de grande qualité est à lire, méditer, faire connaître, surtout en ces moments où l’usage de la bombe, ici et là, inspire…
Le monde moderne et la condition juive
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Par Edgar Morin
Ce livre, publié en 2006 sous le titre « Le monde moderne et la question juive », puis réédité en 2012 avec ce nouveau titre, est un Morin d’anthologie. Limpide, inventif, courageux, il aurait dû depuis le 7 octobre 2023 être mille fois cité, repris, remis au centre du débat sur la question israélo-palestinienne. Or, il n’en a rien été et on continue, excepté l’écho donné à quelques rares paroles ou écrits d’envergure, de privilégier l’inlassable répétition des questions ou commentaires creux et propagandistes. Qui donc, de cet ouvrage magistral, a même entendu parler ?
Pour inciter à sa lecture, nous vous en proposons deux extraits. Dans le premier, introductif, Edgar Morin explique d’où il parle et quel est l’objet, le sens de son travail. Le second, sous-titré « Nouvelle étape vers l’abîme ? », revient sur la situation de 2006, l’inscrit dans une perspective et une réflexion historique, où résonne déjà de maintes manières l’abîme du présent. À noter qu’on trouvera également, dans ce livre, la reproduction d’un article de Morin paru dans Le Monde en octobre 1989 : « Juif : adjectif ou substantif ». Ce texte avait, lui aussi, fait date…
Les Brèves du Satirique, avril 2024
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Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 22ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.
Lettre ouverte au président de la République française
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C’est d’un lieu ruiné, abusé, manipulé de toutes parts, que je vous adresse cette lettre. Il se pourrait qu’à l’heure actuelle, notre expérience de l’impuissance et de la défaite ne soit pas inutile à ceux qui, comme vous, affrontent des équations explosives et les limites de leur toute puissance.
Les Brèves du Satirique, janvier 2024
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Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 21ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.
Les Brèves du Satirique, novembre 2023
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Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 20ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.
Les Brèves du Satirique, septembre 2023
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Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 19ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.
Violence, quelques éléments de réflexion
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L’Antivol
On en a beaucoup parlé ces derniers temps. Oui, mais.. En a-t-on vraiment questionné et mis en débat les origines, les sens, les formes, les répercussions, etc. ? Pour sortir des idées-réflexes, d’évidence ou d’injonction, l’Antivol vous propose de lire ou relire quelques textes – parmi tant d’autres ! – qui aident à penser la question de la violence. Qu’on la juge souhaitable, nécessaire, inévitable ou qu’on s’y refuse.
Une faim moderne
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Robert Linhart
On a beaucoup reparlé ces temps-ci de Robert Linhart, à l’occasion de l’adaptation cinématographique (intéressante mais discutable…) de son opus majeur L’Établi, publié en 1978 aux Éditions de Minuit. Moins connu, Le Sucre et la Faim, sorti deux ans plus tard chez le même éditeur et sous-titré « Enquête dans les régions sucrières du nord-est brésilien » mérite, autant que L’Établi, lecture. On y trouvera, intitulé « Une faim moderne », le passage reproduit ci-dessous. Intelligence, acuité d’écriture et d’analyse s’y conjuguent pour nous donner à comprendre ce qui, ici ou ailleurs, n’a jamais cessé d’être…