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Affichage des articles associés au libellé Pauvreté

À la une de l'Antivol

Publication de L’Antivol-papier n° 12, octobre-décembre 2023

Par la Rédaction

Déjà trois ans… Nous avons le plaisir de vous annoncer que le nouveau numéro de L’Antivol-papier, correspondant au quatrième trimestre 2023, vient de paraître. Il est toujours gratuit et contient des articles qui, nous l’espérons, vous intéresseront autant que les précédents.

À partir du mardi 3 octobre, vous pourrez le trouver à Tours :

  • au bar « Le Serpent Volant », 54 rue du Grand Marché
  • au bar-tabac « Le Bergerac », 93 rue Colbert
  • à la librairie « Le Livre », 24 place du Grand Marché
  • à la librairie « Bédélire », 81 rue du Commerce
  • à la librairie « Lire au Jardin », 5 rue de Constantine
  • au bar « Les Colettes », 57 quai Paul Bert

Le plus simple est de le demander à l’accueil de ces établissements, aussi aimables qu’essentiels.

Par ailleurs, nous poursuivons la création de notre réseau de diffusion à vocation nationale.

Certains de nos membres ou lecteurs, ailleurs qu’à Tours, ont bien voulu en recevoir – nous prenons en charge les frais postaux – et se chargent de le distribuer autour d’eux.

On peut aussi le trouver à Paris, à la librairie « Quilombo », 23 rue Voltaire 75011, à Nantes à la librairie « Vent d’Ouest », 5 place du Bon Pasteur, à Saint-Nazaire à la librairie « L’Oiseau Tempête » 20bis rue de la Paix. Dans les Deux-Sèvres La Boisselière (79310 Vouhé), dans l’Isère L’atelier paysan (ZA des Papeteries 38140 Renage), dans le Tarn les éditions La Lenteur (Le Batz 81140 Saint-Michel-de-Vax), dans le Maine-et-Loire l’Université populaire du Saumurois (12 rue de la Tonnelle 49400 Saumur) ont également accepté de faire partie du réseau de distribution. Ce dont nous les remercions tous vivement.

Et nous sommes bien sûr preneurs d’autres bonnes volontés…

Pour nous en faire part, nous communiquer vos réactions à la lecture du journal, nous proposer, comme pour le blog, vos propres contributions, merci d’écrire à lantivol37@gmail.com

À bientôt donc et que vive la presse écrite, réellement libre et radicale…

La Rédaction

Pour télécharger les précédents numéros : n° 1 - n° 2 - n° 3 - n° 4 - n° 5 - n° 6 - n° 7 - n° 8 - n° 9 - n° 10 - n° 11

Les Brèves du Satirique, septembre 2023

Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique  », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 19ème série de « brèves  », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.

Violence, quelques éléments de réflexion

L’Antivol

On en a beaucoup parlé ces derniers temps. Oui, mais.. En a-t-on vraiment questionné et mis en débat les origines, les sens, les formes, les répercussions, etc. ? Pour sortir des idées-réflexes, d’évidence ou d’injonction, l’Antivol vous propose de lire ou relire quelques textes – parmi tant d’autres ! – qui aident à penser la question de la violence. Qu’on la juge souhaitable, nécessaire, inévitable ou qu’on s’y refuse.

In girum imus nocte et consumimur igni, le film

Guy Debord

Achevé en mars 1978 et sorti en salle en 1981, ce sixième et dernier film de Debord est d’une facture très proche de « La société du spectacle » que nous avons récemment mis en lien. Il en est donc un précieux, voire indispensable, complément : il prolonge et précise nombre des thèses de l’auteur-réalisateur, ajoutant au passage diverses déclinaisons sur le public ou le « spectateur », le cinéma, Paris, l’écoulement du temps, l’histoire de l’Internationale situationniste, la vie et les choix de Debord lui-même. Son titre, version légèrement incomplète d’une locution latine (qui est aussi un palindrome – lisible de gauche à droite ou inversement), en livre bien l’esprit : « Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu ». Pour le reste, que l’on soit agacé, subjugué ou simplement intrigué et à l’écoute, il faut se laisser porter par le rythme de cette voix off conjointe au déroulé (dés)ordonné, détourné des images. On y apprendra, entre autres !, qu’il n’est jamais vain de s’efforcer de réfléchir autrement, hors des pensées ou représentations toutes faites, car, comme l’écrivaient Marx et Engels, « pour chaque époque, elle [l’Histoire] croit sur parole ce que l’époque en question dit d’elle-même et les illusions qu’elle se fait sur soi ». C’est ce que nous raconte aussi, à sa manière, Guy Debord.
Rappelons enfin qu’un ouvrage éponyme a été publié en 1990 aux éditions Gérard Lebovici et que le texte dit (ainsi que des notes et des articles de presse à la sortie du film), a été repris dans Guy Debord, Œuvres, Gallimard, Quarto, 2006, p. 1334-1452.

Pour démarrer le film : https://funambule.org/diaporama/films/x-In-Girum-Imus-Nocte-Et-consumimur-Igni.mp4

La société du spectacle, le film (1973)

Guy Debord

Grâce à nos amis de La Boisselière, nous avons pu retrouver (presque par hasard) la piste du film «  La société du spectacle  », adaptation cinématographique de l’ouvrage éponyme de Guy Debord publié pour la première fois en 1967 et sans cesse réédité depuis (Gallimard, Folio, n° 2788). Si cette mise en images et en mots du livre pourra en rebuter certains (dommage…), elle en ravira bien d’autres, tant par les fulgurances du discours de Debord (en voix off) que les correspondances ou télescopages son-image poursuivis d’un bout à l’autre du film. Il ne saurait, bien entendu, dispenser quiconque de la lecture de ce livre majeur, fondateur de la pensée situationniste, dont l’héritage nous concerne et nous concernera encore longtemps. Au moins, pour sûr, jusqu’au dépassement du capitalisme productiviste et de ses différents avatars…

Pour démarrer le film : https://funambule.org/diaporama/films/y-La-Société-Du-Spectacle.mp4

« Pas d’enfant à la rue »

Le mardi 28 mars 2023, à l’école Michelet de Tours, est actée la création d’un collectif constitué d’enseignant.e.s et de parents d’élèves des établissements scolaires du quartier Sanitas (Claude Bernard, Diderot, Kleiber, Marie Curie, Michelet). Alerté.e.s par des situations de plus en plus fréquentes et récurrentes de familles, dont les enfants sont scolarisés dans l’une des écoles susmentionnées, laissées sans solution d’hébergement, enseignant.e.s et parents souhaitent se mobiliser. Ils et elles ne peuvent en effet plus tolérer que des enfants soient à la rue, faute de places d’hébergement d’urgence suffisantes. En l’espace de quelques mois, ces situations se sont accrues et concernent chaque semaine plusieurs enfants qui dorment parfois une ou plusieurs nuits dehors (gare, urgences d’hôpital, porche, etc.), ce qui les expose à une très forte insécurité.

Jaurès, les retraites et nous

Jean Jaurès

Du 6 au 9 février 1910, le Parti socialiste, Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO), tient son congrès à Nîmes, dans le Gard. Jaurès y intervient sur la loi sur les retraites ouvrières qui sera bientôt votée, début avril. Malgré l’insuffisance, l’hypocrisie de ce texte qui fixe le droit à la retraite à 65 ans (ce qui conduit à en priver 9 ouvriers sur 10 qui meurent avant cet âge), Jaurès en défend le principe : c’est une première avancée indispensable pour lutter ensuite en faveur de son amélioration. Extrait de son discours du 8 février :

La Subsistance. Une perspective écoféministe

Par Veronika Bennholdt-Thomsen et Maria Mies

Grâce à nos amis des éditions La Lenteur, La Subsistance vient – enfin ! – d’être publié en français. Cet ouvrage, qui s’efforce de « tenir ensemble », théoriquement et pratiquement, « la question féministe, la question écologique et la question économique » devrait passionner toutes celles et ceux que concerne l’invention collective d’une sortie du capitalisme productiviste. On en trouvera ci-dessous quelques extraits, tirés de l’avant-propos à cette édition française et de l’introduction d’origine. Trop brefs, ils donnent néanmoins un bon aperçu du livre où se conjuguent avec intelligence et humanité idées de fond et récits de vie...

Les Brèves du Satirique, novembre 2022

Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 14ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme à l’accoutumée, en fin d’article.

Riche à gogo

Daniel Daniel

Un habitué de L’antivol… Déjà auteur de La manif du siècle, de Trois poèmes et de La fuite en avant sur notre blog, l’ami Daniel Daniel nous procure aujourd’hui un nouveau plaisir avec ce « Riche à gogo » qui mêle avec justesse poésie, ironie et politique. Jusqu’au bout…

À propos de « En travail. Conversations sur le communisme » de Bernard Friot et Frédéric Lordon

Par Ariane Randeau

C’est surfant sur le succès, hélas circonscrit à la « gauche radicale », des écrits et interventions de Bernard Friot et Frédéric Lordon que les éditions La Dispute ont décidé de publier, en 2021, une série d’entretiens croisés entre les deux intellectuels. Reprenant largement leurs postulats et analyses déjà présents dans leurs ouvrages respectifs, cette « conversation » veut contribuer à la formulation d’une « proposition globale » de sortie du capitalisme : le communisme.

Par-delà les débats de « dé à coudre » – pour reprendre l’expression de F. Lordon – qui jalonnent l’ouvrage et causeront forcément quelques bâillements, l’intérêt de la discussion tourne, me semble-t-il, autour de deux idées principales.

L’AgriTech : une révolution contre la paysannerie

Les Soulèvements de la Terre

Dans le cadre d’une campagne d’actions contre Bayer-Monsanto, Les Soulèvements de la Terre ont rendu public un texte-manifeste sur « l’AgriTech », nouvelle étape du délire des industrialistes de l’agriculture et de l’alimentation. Une bien belle synthèse, de style comme de fond, qu’on s’empressera donc de mettre dans toutes les mains…

Nuit de la solidarité : l’indécence de la ville de Lyon

Collectif

Nous vous invitons à lire ci-dessous un article de Rebellyon.info qui dresse un inventaire critique de « La Nuit de la Solidarité », telle qu’elle s’est déroulée à Lyon le 20 janvier 2022. Le propos est complet, argumenté, percutant, ne s’embarrassant d’aucune des simagrées qui caractérisent, justement, les « bonnes âmes » à l’origine de l’initiative. De plus, nous ne pouvions le manquer : il s’applique à merveille à l’édition tourangelle de cette même nuit de la pseudo-solidarité… (cf. L’antivol-papier n°6, avril-juin 2022)

Les Brèves du Satirique, avril 2022

Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 10ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, au bas de l’article.

Lettre ouverte au Président de la République

HK

À la suite de l’interview d’un certain Macron dans Le Parisien du 4 janvier 2022, le chanteur, le « troubadour » HK lui a adressé une réponse en tous points remarquable, tant dans la forme que sur le fond. On la lira avec attention – et admiration car l’exercice n’est pas si simple… – et on complètera la lecture par l’écoute, en fin de texte, de deux chansons d’HK qui, chacune à sa façon, résonnent avec cette lettre à…

« Pauvre Martin », de Brassens à La Cavale

Par Lou Hubert

Sortie en 1953, la chanson de Georges Brassens « Pauvre Martin » témoignait de la pauvreté et de l’invisibilité du monde paysan. Presque 70 ans plus tard, le groupe parisien La Cavale nous en livre une nouvelle adaptation.

Leur inspiration vient d’une manifestation, en mai 2018, du collectif « Hors-Norme » de Bretagne, qui dénonçait les effets destructeurs de la bureaucratie sur les paysans. Ajoutant des paroles au texte de Brassens, La Cavale explique ainsi le sens de sa création : « Dans notre version, nous avons voulu parler des Pauvres Martins d’aujourd’hui, victimes de la mise aux normes industrielles qui menace d’extinction les petites fermes. »

À voir, écouter donc, puis lire et relire les paroles que nous avons retranscrites plus bas…

La belle et saine colère de Bernard Friot

Par La Rédaction

La scène se déroule le 28 juin 2016, au Lieu-Dit, à Paris. Ce jour-là, la revue Ballast organise un débat, intitulé « Salaire à vie et revenu de base : quelles différences, quelles convergences ? ». Derrière une table, sont assis Baptiste Mylondo, pour le revenu de base, et Bernard Friot, pour le salaire à vie. La salle est comble et la rencontre, interventions des invités et échanges avec l’auditoire, durera plus de deux heures.

À propos d’Histoire de ta bêtise de François Bégaudeau (Fayard/Pluriel, 2020)

Par Ariane Randeau

« Tu penses utile, donc tu ne penses pas » (p.190) écrit François Bégaudeau à propos du bourgeois du XXIe siècle. Dans Histoire de ta bêtise, l’écrivain dresse un portrait incisif, drôle et intelligent du bourgeois « cool » qui n’a de cesse de poursuivre ses propres intérêts de classe, de se maintenir au pouvoir coûte que coûte et de faire de sa « pensée » la pensée dominante.

Les Brèves du Satirique, décembre 2020

Par Le Satirique

L’un des nouveaux membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous a proposé de tenir une chronique de « brèves tourangelles », drôles et incisives. En voici la première livraison…

Six chansons, trois langues et un même cœur révolté…

Par La Rédaction

On ne sait jamais exactement ce qui décide d’entrer en révolte contre l’ordre existant, parfois rien qu’une chanson. D’où notre idée de leur accorder une place de choix au sein de notre « Médiathèque radicale », qu’elles appartiennent au répertoire classique des chants révolutionnaires ou non. Dans cet article, L’Antivol vous propose d’en écouter ou réécouter six, venues de France, d’Espagne, des États-Unis ou du Canada. D’époque différente, abordant des sujets variés et essentiels, elles ont en commun de parler autant à notre esprit qu’à notre cœur et de nous emporter, chacune à sa façon, sur les chemins de la lucidité et de la désobéissance.

Comment je suis devenu une ressource humaine

Par Jean-Pierre Dautun

Pour commencer cette page « Idées », L’Antivol vous propose de lire ou relire un article de Jean-Pierre Dautun, paru dans Le Monde en 1993. Malgré son bon quart de siècle, le propos n’a pas pris une ride et il analyse, dans un mélange d’émotion et de lucidité, l’un des mots-clefs, symboles du capitalisme productiviste : tout, en effet, est appelé à y devenir chose, matériau, « ressource », l’homme y compris. À faire lire aux DRH, GRH d’entreprise ou d’administration, aux enseignants et étudiants des écoles de commerce, aux écolos de la « ressource naturelle », etc. Et ne pas oublier, bien évidemment, de bannir ce terme de votre propre langage…