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Affichage des articles associés au libellé Pauvreté

À la une de l'Antivol

Publication de L’Antivol-papier n° 17, janvier-mars 2025

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le nouveau numéro de L’Antivol-papier, correspondant au premier trimestre 2025, vient de paraître. Il est toujours gratuit et contient des articles qui, nous l’espérons, vous intéresseront autant que les précédents.

Six questions à « Pas d’enfant à la rue »

Il y a quelques semaines, L’Antivol a proposé au collectif « Pas d’enfant à la rue » un entretien sur le combat mené depuis maintenant plus de dix-huit mois. Deux de ses membres ont bien voulu prendre de leur temps pour nous répondre.

Tout le monde en a parlé

Par Pierre Rimbert et Le Monde diplomatique

Nous reprenons ici un article de Pierre Rimbert, paru dans Le Monde diplomatique de septembre 2024. Il y résumait avec brio « comment on nous parle » ou… pas ! Au temps des JO et depuis tant et tant de temps… Mais quand donc cessera-t-on de remettre à demain la mère des batailles : celle contre les médias dominants ?

« Dites-lui pourquoi maman a honte de vous ! »

Il y a six ans, la révolte des Gilets Jaunes faisait irruption dans la société française. Depuis, la situation dépeinte dans cette lettre au Président a empiré. On trouvera, en fin de billet, d’autres accès à la mémoire – vivante – de cette révolte

Les leurres postmodernes contre la réalité sociale des femmes

Par Vanina

Publié en 2023 aux éditions Acratie, l’ouvrage de Vanina met les pieds dans le plat à propos des théories « queer » et intersectionnelles en vogue dans les milieux militants aussi bien que dans les politiques néolibérales relatives aux « minorités » de genre. L’autrice, actrice de longue date de la lutte féministe matérialiste et antipatriarcale, propose une analyse critique des théories postmodernes qui se déploient depuis les années 1980. En promouvant les libertés individuelles au détriment de la lutte des classes, le sociétal plutôt que le social, l’identitaire plus que le collectif, ces théories tendent à invisibiliser – et même à marchandiser – les femmes et leurs réalités sociales. On lira ci-dessous un extrait de ce livre documenté, argumenté et courageux qui devrait donner à réfléchir à tout un chacun.e, militant.e ou non…

Mémoires d’un amnésique

Par Erik Satie (1866-1925)

À L’Antivol on l’apprécie, doublement. Car il ne fut pas seulement le musicien que l’on sait mais également un esprit indépendant, cocasse, surréaliste que l’on connaît moins. On en lira ici deux exemples, extraits du livre « Mémoires d’un amnésique suivi de Cahiers d’un mammifère et autres textes » (édition de Raoul Coquereau), paru aux éditions Ombres en mai 2010. Un lien vers sa musique est en fin d’article.

À propos de « Une belle grève de femmes » d’Anne Crignon (Libertalia, 2023)

Quarante-sept. C’est le nombre de jours de la grève menée par les sardinières de Douarnenez en 1924. Dans son ouvrage dont elle emprunte le titre Une belle grève de femmes à Lucie Colliard, journaliste pour L’Humanité dans les années 1920, Anne Crignon nous plonge au cœur de la lutte victorieuse des « Penn sardin ».

L’Économie politique

Eugène Pottier

Au poète et communard Eugène Pottier (1816-1887), on doit les paroles de « L’Internationale ». Mais il a nous légué bien d’autres chants révolutionnaires tels que « L’Économie politique », aussi connu sous le titre « Laissez faire, laissez passer ! ». Ironiquement dédié « Aux professeurs du Collège de France » et portant au bas la mention  « Retour d’exil. 1881. », le texte n’a rien perdu ni de sa fougue ni de son intelligence. Près d’un siècle et demi après, on y est toujours ! Un grand merci aux amis de longue date et lecteurs fidèles de l’Antivol qui nous l’ont recommandé.

Les Brèves du Satirique, septembre 2023

Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique  », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 19ème série de « brèves  », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.

Violence, quelques éléments de réflexion

L’Antivol

On en a beaucoup parlé ces derniers temps. Oui, mais.. En a-t-on vraiment questionné et mis en débat les origines, les sens, les formes, les répercussions, etc. ? Pour sortir des idées-réflexes, d’évidence ou d’injonction, l’Antivol vous propose de lire ou relire quelques textes – parmi tant d’autres ! – qui aident à penser la question de la violence. Qu’on la juge souhaitable, nécessaire, inévitable ou qu’on s’y refuse.

In girum imus nocte et consumimur igni, le film

Guy Debord

Achevé en mars 1978 et sorti en salle en 1981, ce sixième et dernier film de Debord est d’une facture très proche de « La société du spectacle » que nous avons récemment mis en lien. Il en est donc un précieux, voire indispensable, complément : il prolonge et précise nombre des thèses de l’auteur-réalisateur, ajoutant au passage diverses déclinaisons sur le public ou le « spectateur », le cinéma, Paris, l’écoulement du temps, l’histoire de l’Internationale situationniste, la vie et les choix de Debord lui-même. Son titre, version légèrement incomplète d’une locution latine (qui est aussi un palindrome – lisible de gauche à droite ou inversement), en livre bien l’esprit : « Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu ». Pour le reste, que l’on soit agacé, subjugué ou simplement intrigué et à l’écoute, il faut se laisser porter par le rythme de cette voix off conjointe au déroulé (dés)ordonné, détourné des images. On y apprendra, entre autres !, qu’il n’est jamais vain de s’efforcer de réfléchir autrement, hors des pensées ou représentations toutes faites, car, comme l’écrivaient Marx et Engels, « pour chaque époque, elle [l’Histoire] croit sur parole ce que l’époque en question dit d’elle-même et les illusions qu’elle se fait sur soi ». C’est ce que nous raconte aussi, à sa manière, Guy Debord.
Rappelons enfin qu’un ouvrage éponyme a été publié en 1990 aux éditions Gérard Lebovici et que le texte dit (ainsi que des notes et des articles de presse à la sortie du film), a été repris dans Guy Debord, Œuvres, Gallimard, Quarto, 2006, p. 1334-1452.

Pour démarrer le film : https://funambule.org/diaporama/films/x-In-Girum-Imus-Nocte-Et-consumimur-Igni.mp4

La société du spectacle, le film (1973)

Guy Debord

Grâce à nos amis de La Boisselière, nous avons pu retrouver (presque par hasard) la piste du film «  La société du spectacle  », adaptation cinématographique de l’ouvrage éponyme de Guy Debord publié pour la première fois en 1967 et sans cesse réédité depuis (Gallimard, Folio, n° 2788). Si cette mise en images et en mots du livre pourra en rebuter certains (dommage…), elle en ravira bien d’autres, tant par les fulgurances du discours de Debord (en voix off) que les correspondances ou télescopages son-image poursuivis d’un bout à l’autre du film. Il ne saurait, bien entendu, dispenser quiconque de la lecture de ce livre majeur, fondateur de la pensée situationniste, dont l’héritage nous concerne et nous concernera encore longtemps. Au moins, pour sûr, jusqu’au dépassement du capitalisme productiviste et de ses différents avatars…

Pour démarrer le film : https://funambule.org/diaporama/films/y-La-Société-Du-Spectacle.mp4

« Pas d’enfant à la rue »

Le mardi 28 mars 2023, à l’école Michelet de Tours, est actée la création d’un collectif constitué d’enseignant.e.s et de parents d’élèves des établissements scolaires du quartier Sanitas (Claude Bernard, Diderot, Kleiber, Marie Curie, Michelet). Alerté.e.s par des situations de plus en plus fréquentes et récurrentes de familles, dont les enfants sont scolarisés dans l’une des écoles susmentionnées, laissées sans solution d’hébergement, enseignant.e.s et parents souhaitent se mobiliser. Ils et elles ne peuvent en effet plus tolérer que des enfants soient à la rue, faute de places d’hébergement d’urgence suffisantes. En l’espace de quelques mois, ces situations se sont accrues et concernent chaque semaine plusieurs enfants qui dorment parfois une ou plusieurs nuits dehors (gare, urgences d’hôpital, porche, etc.), ce qui les expose à une très forte insécurité.

Jaurès, les retraites et nous

Jean Jaurès

Du 6 au 9 février 1910, le Parti socialiste, Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO), tient son congrès à Nîmes, dans le Gard. Jaurès y intervient sur la loi sur les retraites ouvrières qui sera bientôt votée, début avril. Malgré l’insuffisance, l’hypocrisie de ce texte qui fixe le droit à la retraite à 65 ans (ce qui conduit à en priver 9 ouvriers sur 10 qui meurent avant cet âge), Jaurès en défend le principe : c’est une première avancée indispensable pour lutter ensuite en faveur de son amélioration. Extrait de son discours du 8 février :

La Subsistance. Une perspective écoféministe

Par Veronika Bennholdt-Thomsen et Maria Mies

Grâce à nos amis des éditions La Lenteur, La Subsistance vient – enfin ! – d’être publié en français. Cet ouvrage, qui s’efforce de « tenir ensemble », théoriquement et pratiquement, « la question féministe, la question écologique et la question économique » devrait passionner toutes celles et ceux que concerne l’invention collective d’une sortie du capitalisme productiviste. On en trouvera ci-dessous quelques extraits, tirés de l’avant-propos à cette édition française et de l’introduction d’origine. Trop brefs, ils donnent néanmoins un bon aperçu du livre où se conjuguent avec intelligence et humanité idées de fond et récits de vie...

Les Brèves du Satirique, novembre 2022

Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 14ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme à l’accoutumée, en fin d’article.

Riche à gogo

Daniel Daniel

Un habitué de L’antivol… Déjà auteur de La manif du siècle, de Trois poèmes et de La fuite en avant sur notre blog, l’ami Daniel Daniel nous procure aujourd’hui un nouveau plaisir avec ce « Riche à gogo » qui mêle avec justesse poésie, ironie et politique. Jusqu’au bout…

À propos de « En travail. Conversations sur le communisme » de Bernard Friot et Frédéric Lordon

Par Ariane Randeau

C’est surfant sur le succès, hélas circonscrit à la « gauche radicale », des écrits et interventions de Bernard Friot et Frédéric Lordon que les éditions La Dispute ont décidé de publier, en 2021, une série d’entretiens croisés entre les deux intellectuels. Reprenant largement leurs postulats et analyses déjà présents dans leurs ouvrages respectifs, cette « conversation » veut contribuer à la formulation d’une « proposition globale » de sortie du capitalisme : le communisme.

Par-delà les débats de « dé à coudre » – pour reprendre l’expression de F. Lordon – qui jalonnent l’ouvrage et causeront forcément quelques bâillements, l’intérêt de la discussion tourne, me semble-t-il, autour de deux idées principales.

L’AgriTech : une révolution contre la paysannerie

Les Soulèvements de la Terre

Dans le cadre d’une campagne d’actions contre Bayer-Monsanto, Les Soulèvements de la Terre ont rendu public un texte-manifeste sur « l’AgriTech », nouvelle étape du délire des industrialistes de l’agriculture et de l’alimentation. Une bien belle synthèse, de style comme de fond, qu’on s’empressera donc de mettre dans toutes les mains…

Nuit de la solidarité : l’indécence de la ville de Lyon

Collectif

Nous vous invitons à lire ci-dessous un article de Rebellyon.info qui dresse un inventaire critique de « La Nuit de la Solidarité », telle qu’elle s’est déroulée à Lyon le 20 janvier 2022. Le propos est complet, argumenté, percutant, ne s’embarrassant d’aucune des simagrées qui caractérisent, justement, les « bonnes âmes » à l’origine de l’initiative. De plus, nous ne pouvions le manquer : il s’applique à merveille à l’édition tourangelle de cette même nuit de la pseudo-solidarité… (cf. L’antivol-papier n°6, avril-juin 2022)

Les Brèves du Satirique, avril 2022

Par Le Satirique

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 10ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, au bas de l’article.