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Affichage des articles associés au libellé Gilets jaunes

À la une de l'Antivol

Publication de L’Antivol-papier n° 20, octobre-décembre 2025

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le nouveau numéro de L’Antivol-papier, correspondant au quatrième trimestre 2025, vient de paraître. Il est toujours gratuit et contient des articles qui, nous l’espérons, vous intéresseront autant que les précédents.

Pour sortir de l’impasse, osons les utopies !

La crise politique s’intensifie. Certains parlent d’une crise de régime. Il semble difficile de gouverner. Dans plusieurs pays, les populations se mobilisent. L’exploitation, avec son lot de misère et de précarité, ainsi qu’un partage toujours plus inégalitaire des richesses, deviennent de plus en plus insupportables. Le dérèglement climatique inquiète. Les réponses réformistes nous conduisent dans des logiques conservatrices. Et si nous parlions, partagions des utopies nous permettant de rompre avec le capitalisme et de construire, dès maintenant, un avenir fondé sur l’égalité, la solidarité, la liberté ?

« Dites-lui pourquoi maman a honte de vous ! »

Il y a six ans, la révolte des Gilets Jaunes faisait irruption dans la société française. Depuis, la situation dépeinte dans cette lettre au Président a empiré. On trouvera, en fin de billet, d’autres accès à la mémoire – vivante – de cette révolte

Sur « Les trente inglorieuses. Scènes politiques » de Jacques Rancière

Par Ariane Randeau

Gilets Jaunes : les raisons de la colère

France en Gilets Jaunes

Par Aphil Goude

Quoi qu’on en pense et quoi qu’il advienne, le combat des Gilets Jaunes est appelé à faire date dans l’Histoire. Si l’on peut gloser à l’infini sur sa portée ou ses limites, ses vertus ou ses vices, il est surtout indipensable de revenir à la parole de ceux qui y ont participé, y participent ou y participeront encore. C’est ainsi qu’on pourra lire ou relire le texte ci-dessous, d’Aphil Goude. Il date de mi-décembre 2018, soit un mois après l’Acte I du mouvement, et il a le mérite d’offrir une bonne synthèse des raisons de la colère. En plus, son auteur ou ses auteurs, par le pseudonyme choisi, ne manquaient pas d’humour. Doublement, qu’on songe à la sonorité anglophone ou aux initiales évocatrices des prénom et nom…