Articles

Affichage des articles du octobre, 2025

À la une de l'Antivol

Publication de L’Antivol-papier n° 20, octobre-décembre 2025

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le nouveau numéro de L’Antivol-papier, correspondant au quatrième trimestre 2025, vient de paraître. Il est toujours gratuit et contient des articles qui, nous l’espérons, vous intéresseront autant que les précédents.

La Noix Connectée, le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

À L’Antivol, on s’est toujours senti en bonne intelligence – affective, intellectuelle ou politique – avec le journal Le Postillon. Nous avons ainsi chroniqué en 2023 leur premier livre « Le vide à moitié vert. La gauche rouge-verte au pouvoir : le cas de Grenoble » ou republié l’année suivante l’un de leurs articles, « Fairme », qui figure parmi les textes réunis dans leur nouvel ouvrage « La Noix connectée. Le meilleur du pire de l’innovation grenobloise ». En voici la préface qui devrait mettre en appétit tous ceux qui rient autant qu’ils s’inquiètent des symptômes du délire nulmérique...

Ce que nous voulons ? L’autogestion populaire, ici, maintenant, partout !

Depuis le 10 septembre 2025, un puissant mouvement de colère et de mobilisation sociales se manifeste à nouveau dans notre pays. Qui peut s’en étonner ? La révolte, le feu même, couve depuis des années, se rallumant à intervalles réguliers et sur toutes sortes de questions : lois travail Hollande en 2016 ou Macron en 2017, gilets jaunes en 2018-2019, grandes marches pour le climat ces mêmes années, gestion de la Covid en 2020-2021, retraites en 2023, manifestations paysannes, émeutes urbaines, actions contre le génocide en cours à Gaza, etc. Qu’adviendra-t-il cette fois ? Combien de temps durera l’ébullition ? Qu’en sortira-t-il ? Nul ne le sait et c’est tant mieux.

Dette et capitalisme de connivence

Ils font le plein d’argent public, licencient, cajolent leurs actionnaires et n’ont bien sûr pas de mots trop forts contre l’État dépensier. Dans un premier temps, ils doivent donc rendre l’argent, être soumis à une conditionnalité (fiscale, sociale, écologique) pour percevoir des aides, et, cerise sur le gâteau, faire preuve d’un minimum de dignité en arrêtant leurs tartuferies. Dans une deuxième phase, ô combien nécessaire, c’est bien sûr le « cadre » lui-même qui doit être révolutionné, le dépassement du capitalisme de connivence et du capitalisme tout court constituant l’horizon obligé de l’espérance.